Mois : avril 2016
Barthes au Collège
« D’où la nécessité aujourd’hui de lutter pour la Poésie : la Poésie, je dirais, devrait faire partie des Droits de l’homme ; elle n’est pas « décadente », elle est au contraire subversive : elle est subversive et vitale parce que précisément elle est ce qui est visé par la grégarité, par la barbarie, par la forclusion des nuances, des particuliers, des individuations. »
A garder quand même
Le retour coquelicot
L’éternité d’une semaine
Une phrase sans fin.
Restons modestes
Désosser le cabot et dépiauter la caille.
Grain de sens
Ecrasés par les fables,
Parasites
Processionnaires
Gagne-pains de séminaires
Récitent
Les mots non ouverts
Ils annonnent
La morale immuable
Des histoires de tempête.
Rabâchage,
Arrachage.
Oui mais.
Dans le jardin
Dans le mistral
Je le vois
Le cerisier.
Ni mort par ruse, ni lassitude
Ses convictions sont racines
Le tronc bien planté.
Le vent pourra
Se démonter en folie
Agiter le bout des choses,
Agacé de désordres,
Il s’apaisera.
La beauté
« Et pendant qu’il la regarde, il lui fait un enfant d’âme ». Michaux
Trace de mes pas
Tout-à-l’oiseau
Debouts! De beaux restes, Villon.
L’élagueur
Le vers de trop, une lumière parasite.