Il y a un homme sur une estrade plantée au-dessus des vagues. Cet homme, c’est moi. On m’acclame comme si je pouvais empêcher la montée des eaux. Le déluge adviendra, je le sais. La mer les effacera de leurs terres. Moi aussi, je périrai sur mon estrade si je ne me mets à l’abri. J’ai beau regarder au-delà des flots, plus loin que l’Atlantique, la colombe à la branche d’olivier n’a pas encore entamé le voyage.