On aurait donné à chaque mot un objectif, celui de dire quelque chose. Il y aurait des mots qui tuent. Ils compteraient vraiment ceux-là, car comment dire la violence si le mot n’a pas la même violence. Ils seraient d’un bleu très clair. Ils aideraient à prendre conscience. Nommer ferait un peu mal, nommer mal serait le mieux, les mots gagneraient à viser large. L’essentiel serait dans l’effet qu’ils rendent.