On enferme mon corps, il ne peut supporter les villes de plus en plus petites, le contact.
Je vis la calamité simplement.
J’ai toujours été prisonnier, je ne le savais pas.
Il n’y a pas grand chose à la vie, une fleur sur ma poitrine, c’est tout.
Je n’ai rien à dire de cette vie-là, elle est un comme tout le monde, tout le monde tremble de vie nulle, non advenue chaque jour, advenue et puis suspendue, comme tout le monde j’aime les petits légumes à domicile.
Désertion, il y a. L’impression de remplir une fiche. Mise au rebut, ce que la vie a d’inutile. Elle s’attend au pire, ce qui est, ce qui doit être.
Je ne respire plus, personne ne remarque le souffle coupé.