Nous n’avançons pas sans la bonne raison
La bonne raison est de la taille d’une amande
Elle garde le corps à l’équilibre
Si on compte les corps on en trouve très exactement huit cent
Plus trois qui font huit cent trois
Les corps forment une cohorte elle avance dans la vie
Elle dit merci la vie elle dit des paroles agréables
C’est bonne journée à tous
Environ une minute après survient l’épuisement
La cohorte mâchouille de la bouche
Prend l’avantage sur la détresse
Et le merveilleux se trompe
C’est une histoire d’habitude et de protocole
Puisqu’on ne peut rien changer à la production
La performance doit être fictive
Peu importe que la cohorte défaille
On lui fait croire que le problème est mal posé
Tout dépend ce que l’on croit
Si on recomptait les corps on ne saurait plus combien
Il y en a encore exactement en tout cas en volume
Les corps se confrontent à la durée qui est mise en garde
Car on ne peut pas vraiment anticiper ce qu’il advient
Pour ce qui fatalement est une question de vie ou de mort